4 octobre 2006
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[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]
Je suis terriblement embarrassé, car si elle s’en rend compte, je vais passer pour un coucheur de premier rendez-vous, un puceau qui n’a pas le moindre contrôle de lui-même, un tireur d’élite qui n’a jamais tiré une seule fois, et à qui l’on vient de mettre entre les mains le plus beau fusil de toute la garnison.
Mince alors !
J’ai envie de lui en toucher deux mots, de marquer une halte, de lui demander l’autorisation de continuer à bander comme ça comme un animal en chaleur qui se moquerait bien de tous ces préliminaires d’âmes qui se découvrent ou se retrouvent ! Je voudrais obtenir une approbation, un acquiescement de circonstance, un truc qui me déverrouille la politesse et la bonne éducation, pour éviter d’avoir à passer pour un simple huluberlu du premier baiser, et éviter qu’elle me catalogue ainsi, et de manière définitive, du côté des goujats et des malappris !
Mais Marina ne semble pas s’offusquer de ce genre de flatterie déguisée : c’est encore avec plus d’engouement qu’elle semble vouloir me faire comprendre qu’il vaut mieux tourner la langue sept fois dans la bouche de l’autre avant de devoir aborder un sujet aussi gênant.
(pour accéder à la version intégrale, corrigée et définitive du texte, lisez Vivement l'amour !)