12 juillet 2006
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[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]
Cette boutade la laissa de marbre. Je haussai les épaules :
— On ne va pas en faire un flan ! Je n’ai pas couché avec la prof d’anglais, que je sache … Alors laisse-moi donc une chance !
Il ne faut pas poser de questions. Ne jamais leur laisser la possibilité de reprendre la situation en main. Parler, expliquer, jouer, réciter, inventer, distraire, convaincre, faire sourire et faire rire … C’est ça, la recette de la séduction. Comment croyez-vous qu’ils font, les italiens ?
Je voudrais pouvoir lui dire que je l’aime, que je suis amoureux fou d’elle, mais je n’ai jamais fait ça, moi, je ne sais pas si cela se fait comme ça, si un couloir de collège est un endroit bien approprié, et deux minutes avant la sonnerie, un moment vraiment adapté …
— Qu’est-ce que tu comptes faire ? M’offrir des fleurs ? M’inviter au cinéma ?
Elle insista fortement sur un point :
— Tu as intérêt à te dépêcher, parce que les vacances de printemps, je te rappelle que c’est samedi !
Aïe ! Je les avais oubliées, celles-là ! Ce n’est pas possible ! Faut-il être con, lorsque l’on est amoureux ! Oublier l’approche des vacances, n’est-ce pas un comble, pour un collégien ?
(pour accéder à la version intégrale, corrigée et définitive du texte, lisez Vivement l'amour !)