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29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 00:22

Pourvu qu'ils ne gloussent (chapitre 22 épisode 5)

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]

Ainsi soit je. Ça s’appelle comme ça. Je viens de l’acheter avec mes propres sous et j’en suis fier, moi, de cet achat ! C’est ma première cassette, la première que je me paie tout seul, comme un grand, sans conseil ni permission, comme un adulte authentique, par exemple, qui irait se marier avec celle qui l’aime, malgré les différents qui l’opposent à sa famille !
Alors, qu’on me laisse aimer Mylène Farmer comme j’en ai envie, bon sang ! C’est gênant, de devoir assumer sa personnalité seul contre tous ! Il y a vraiment des fois où je regrette d’être l’aîné de cette famille ! Mon frère et ma sœur, quand ils deviendront grands, est-ce qu’on les méprisera de la sorte, quand ils reviendront du supermarché avec de la musique de leur choix ?
Parce qu’il s’agit bien de mépris ! Ça ne se fait pas, ça, de critiquer les achats des uns ou des autres comme ça, de rayer d’un trait leurs goûts, leurs couleurs, leurs singularités ! Mépriser les goûts de quelqu’un, cela revient à le mépriser tout court. C’est un manque de tolérance flagrant, une marque de dégénérescence, un manque d’intelligence !
(pour accéder à la version intégrale, corrigée et définitive du texte, lisez Vivement l'amour !)

 

 

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commentaires

M
Oui, c'est vrai, le premier truc qu'on s'offre avec les sous de son cochon rose cassé, c'est sacré ; c'est même tabou grave. Les autres n'ont pas le droit de ne pas aimé ce qui est de la daube ou pas. A+
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B
Surtout si ce n'est PAS de la daube ;o)