24 janvier 2007
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[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]
— Je suis malââââde …
Florent venait de me faire remarquer que je donnais vraiment l’impression d’avoir de la fièvre, et sans le savoir, il venait de me donner la preuve que des idées génialissimes peuvent s’élaborer dans la plus grande simplicité, sur la base de circonstances cependant complètement anodines :
— Je suis malââââde ! je lâche à nouveau, dans un râle morbide.
Toute la classe est sous stupeur et tremblements.
Autant d’effet, dans l’assistance, que si j’étais en train de succomber suite à l’absorption d’un demi-litre de mort-aux-rats.
Florent me regarda complètement pantois, en me dévisageant comme si j’étais devenu fou.
Je ne suis pas fou. Il vient seulement de me mettre la lumière à tous les étages. Sans s’en rendre compte.
C’est un génie, Florent : le prof, comme je m’y attendais, ne se posa pas la moindre question quant à la véracité de mon malaise. Faire partie des élèves les plus sérieux de la classe, ça aide beaucoup pour faire des bêtises.
— Vite ! s’affola-t-il. Qui est le délégué ? Il faut l’accompagner à l’infirmerie !
Mais le voilà, le génie du brave Florent, le voilà dans toute sa splendeur :
— Le délégué, c’est Charlie ! éclata de rire Pascale.
(pour accéder à la version intégrale, corrigée et définitive du texte, lisez Vivement l'amour !)