24 octobre 2006
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[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]
Chaque porte qui s’ouvrait, de n’importe quel bâtiment aux alentours, était devenue l’occasion d’une authentique décharge électrique, destinée à me raviver un cœur qui, ma foi, s’il avait été un navire, aurait dû depuis longtemps émettre un SOS à qui voudrait bien l’entendre, et jeter ses chaloupes de sauvetage à la mer ! Chaque silhouette apparaissant à un coin ou l’autre de mon angle de vue me dupa dix ou vingt fois, tant mon obstination refusait d’analyser cette donnée visuelle comme une vulgaire représentation d’un être qui n’avait rien à faire au sein de ma vie. Plusieurs fois, on me salua de loin ; mais ce n’était pas pour moi. Plusieurs fois, le concierge du collège, vieux et chauve, m’apparut, en l’espace d’une demi seconde, sous les traits de ma jeune et belle Marina !
Tous mes sens m’escroquaient l’impatience, chacun de mes gestes me trahissait : j’attendais Marina, et elle ne venait pas.
Même un maudit pigeon réussit à me berner plus d’une fois.
(pour accéder à la version intégrale, corrigée et définitive du texte, lisez Vivement l'amour !)