30 avril 2007
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[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]
Je ne les avais pas détectées, les deux siamoises.
Irrésistiblement attiré par la bise délicate et sensuelle d’un clone avec laquelle coucher ne m’aurait légalement pas été formellement condamnable, je me suis donc muni de toute ma plus belle naïveté, et me suis donc rendu aux mains des deux espionnes.
— Salut, Peggy ! j’ai fait.
Ma cousine Mireille et sa copine Peggy, elles me répondent toujours en chœur :
— Salut, cousin !
J’ai failli leur faire remarquer qu’elles avaient le même parfum, mais comme elles avaient également la même veste, le même sac à main, les mêmes chaussures, la même couleur de pantalon, la même teinte de cheveux, la même coiffure et le même rouge à lèvres, j’ai préféré ne pas me lancer dans un sujet qui risquait de me tenir la grappe pendant des plombes :
— Ça va ? j’ai dit.
Les banalités, c’est ce qu’il y a encore de plus fiable.
— Ça va ! elles ont répondu en chœur.
Moi, c’est la voix de Peggy, que je préfère. Celle de ma cousine est plus sèche.
Il n’y aurait pas moyen de l’entendre séparément, sa voix douce et sensuelle, à Peggy ?
— Et toi, Peggy, ça va ? j’ai tenté.
— Ça va ! elles ont encore répondu en chœur.
Rien à faire. Lorsque l’on a affaire à un pack deux doublons en un, il n’y a décidément rien d’autre à faire que de baisser les bras.
Etant donné que ma cousine et moi avons manifestement passé l’âge de jouer au docteur, je ne pourrai donc jamais espérer coucher avec cette sublime femme qu’est son acolyte, dont la sexuelle expérience, malgré tout, n’aurait pu être que bénéfique à mon tendre et tenace dépucelage ?
(pour accéder à la version intégrale, corrigée et définitive du texte, lisez Vivement l'amour !)