CI-GÎT LES RESTES D'UN LONG FEUILLETON QUI PASSIONNA JADIS QUELQUES FAMEUX AVENTURIERS DE L'ÉPOPÉE DU
WEB.2
QUELQUES ANNÉES PLUS TARD, CES IMPATIENCES AMOUREUSES DEVINRENT UN PREMIER ROMAN INTITULÉ « VIVEMENT L'AMOUR », DONT VOUS N'AVEZ PROBABLEMENT JAMAIS ENTENDU PARLER, MAIS QUI, POURTANT, EUT UN TEL
LOT DE BONNES CRITIQUES QUE L'ON SE DEMANDE VRAIMENT SI LE PRINCIPAL DÉFAUT DE CE LIVRE N'EST PAS SA TROP GRANDE DISCRÉTION…
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[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]
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[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]
« Alors comme ça, tout le monde sait que tu sors avec moi ? » ce n’est pas anodin, comme phrase ! Mes yeux ne plissent pas, Clémentine n’est plus là, elle n’existe plus. C’est le monde tout entier, qui n’existe plus. Je suis trahi, blessé au plus profond de moi-même. Je veux un nom, un seul, et comprendre.
— Ah, oui ! tu t’exclames. Non ! Tu n’auras pas de nom ! Et puis, de toute façon, tu ne connais pas … Si je te dis … Manuela, tu connais ?
— Manuela ? Quelle Manuela ?
— Une fille de Terminale.
Je ne comprends plus rien du tout. Qu’est-ce que c’est que cette histoire de Terminale ?
— Elle-même le tient d’une amie, qui l’a appris par un ami, qui le tient lui-même d’une autre personne, et ainsi de suite …
— Mais je ne connais personne, au lycée ! me suis-je exclamé, sur la défensive.
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[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]
Je suis pensif.
Plein d’inquiétude.
Tu sais, ce genre d’inquiétude que l’on a quand on réalise tout à coup l’ampleur de toute la maladresse dont on dispose pour faire face à cet inévitable numéro de funambule sans filet … Ce genre d’inquiétude bourrée de pressentiments, indomptables et complètement impuissants, mais qui t’obligent à continuer les gestes de ta propre catastrophe, tandis que tu sais déjà pertinemment, tout au fond de toi, qu’il est déjà trop tard pour faire demi-tour …
L’extrémité de mes doigts est saccadée de petits mouvements nerveux, convulsifs, mes jambes se mettent à trembler ; ma vue, fatiguée, se trouble ; j’ai la gorge sèche, les lèvres qui restent collées, et la langue paralysée …
C’est la première fois, que je ressens ce genre d’émotion : une espèce de vieillesse précoce, une sensation d’usure corporelle qui arriverait avant l’heure, sans rendez-vous ni présent, un truc dont il faudrait pouvoir se débarrasser au plus vite, mais qui est déjà rentré chez vous, pour se mettre incognito à la table de vos commandes manuelles !
Plus tard, parmi des dizaines et des dizaines d’émotions différentes, celle-ci, je la reconnaîtrai parmi cent mille, tant elle est sordide !
Cette émotion, c’est l’intuition, certaine, de savoir que l’on est exactement en train d’effectuer les derniers gestes qui précèdent la chute, et ne pas pouvoir s’en empêcher ! Ne rien pouvoir faire pour arrêter l’inéluctable ! Ne rien pouvoir contre l’irréparable ! Un peu comme lorsqu’un beau vase, qui n’est pas le vôtre, est en train de tomber par terre par votre faute, et que sa chute semble durer une éternité tant votre esprit a le temps de réaliser combien votre maladresse sera impardonnable, et ce vase, irremplaçable !
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