23 mai 2007
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[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]
J’ai redressé ma tête bien droit sur mes épaules, écarquillé un sourire comme Florent, il sait bien faire, jusqu’aux oreilles et avec toutes les dents appareillées bien étincelantes, et j’ai brandi mon doigt bien loin de moi pour attirer l’attention du prof. Là-dessus, Stéphane terrifié par l’apparition soudaine de cette forme presque extraterrestre au-dessus de sa tête, s’est retourné vers moi, et j’ai tombé le sourire aussi vite que Lucky Luke lorsqu’il tire plus vite que son ombre !
J’ai pris la mine du vieillard en train de mourir, et j’ai pensé à la texture et à l’odeur de ce qu’avait laissé mon frère, au bord de la route, la dernière fois qu’il avait été malade.
Là, d’un teint cadavérique, j’ai senti la tête me tourner, et mon cœur se mettre à palpiter.
Lorsque le prof m’adressa la parole, tel l’acteur parfaitement aspiré par la profondeur existentielle de son personnage, me remémorant la menace suprême du professeur de français (quel chemin choisirez-vous, dans la vie ? celui de l’émotion, ou bien celui de la raison ?), j’ai murmuré quelque chose du genre :
— Je suis malââââde …
(pour accéder à la version intégrale, corrigée et définitive du texte, lisez Vivement l'amour !)