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Conciergerie

 

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Couloirs

Heures de colle

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22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 00:21

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]

— Ah ?
Je suis un peu sceptique, mais ce petit réconfort me convient bien.
— Buvons ! je m’exclame.
Nous nous munissons chacun de notre grosse bouteille d’eau d’un litre et demi et commençons le concours de celui qui en boira le plus d’un coup.
 

Chap_21_E12.jpg

Oui, je sais, c’est un peu con, des fois, deux frangins … Mais nous, nous avons toujours aimé faire ça, les concours d’ingurgitation ! Avant, quand nous étions plus petits et que nous étions moins fragiles de l’estomac, on faisait la même chose avec le bocal de cornichons ! C’était toujours moi qui gagnais, d’ailleurs ! Fierté oblige ! J’étais le grand frère, et je me devais de servir de modèle, d’exemple, de repère, de cornichon indétrônable !
 

(pour accéder à la version intégrale, corrigée et définitive du texte, lisez Vivement l'amour !)

 

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 00:21

La rotative et les faux billets (chapitre 21 épisode 11)

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]

En trente minutes de tours de manivelle, nous avions fabriqué plus de billets de banque que la Banque de France.
Benjamin jubilait. Dans ses yeux bleus, qui avaient la particularité de changer de couleur et de virer au vert en cas de beau temps, se reflétaient la fierté de son grand frère de l’avoir sauvé de la faillite !
Cette fois, nous étions riches. Richissimes. A un point que si nos billets étaient acceptés au Monopoly, plus jamais Papa ne pourrait ne nous soumettre à la honte et à la ruine ! Dans la chambre, des centaines de mètres de billets décoraient le sol, le lit et le bureau de Benjamin comme des guirlandes de Noël avant l’heure.
— On les découpe ? demanda Benjamin. Si on s’attaque à un nouveau rouleau, j’ai peur que tous les billets ne rentrent plus dans la valise !
 

 

 

Argent gratuit

 


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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 00:21

Journée ponçage (chapitre 21 épisode 10)

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]

 

Ponçage pour les pas sages

— C’est nul ! fait Benjamin. Une ponceuse pour deux, c’est vraiment nul ! On avancerait bien plus vite avec deux ponceuses !
— Tiens ! Prends-la, la ponceuse ! je lui fais. On va se relayer : pendant que tu ponces les grandes surfaces, je m’occupe de toutes les petites surfaces qu’il faut faire à la main. Quand tu en as marre, on change !
Benjamin ne se fait pas prier.
— Si tu n’avais pas eu d’avertissement, on serait là à poncer ?
Je ne sais pas quoi répondre. Je n’en sais rien. Peut-être.
— Tu crois qu’il va nous payer, au moins ? se demande-t-il. On devrait compter nos heures. Comme ça, s’il veut nous payer, il ne pourra pas nous rouler !
C’était une riche idée. Une vraie idée de Monsieur, ça ! Une idée tellement intelligente, qu’elle aurait pu être de J.R. ou de Cliff Barnes !

 

 

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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 00:21

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]
 

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— Tu t’enfermes, maintenant ?
J’ai fait un bond d’au moins quinze centimètres sur ma chaise.
— J’arrive …
Je suis un vrai petit soldat au garde-à-vous, avec mon père. Il faut dire que depuis mon avertissement, je n’ai pas intérêt à filer du mauvais coton.
— Qu’est-ce que tu fais ? interroge-t-il en entrant dans la chambre.
— Je fais des fiches, pour le brevet.
— Tu as encore le temps, non, pour le brevet ?
— Oui, mais si je fais des fiches maintenant, ça m’en fera moins à faire pour réviser une semaine avant.
— Et tu comptes faire quoi, pendant tes vacances ?
Il a l’air vraiment fâché. Pourtant, je ne vois pas ce que je bien pu faire aujourd’hui, pour le mettre dans un état pareil. Ce n’est tout de même pas toujours cette histoire d’avertissement, non ?

 

 

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16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 00:21

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]
 

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Après avoir décimé une bonne partie de mon stock de papier à brouillons, je décidai de prendre le taureau par les cornes. Puisque je n’avais aucune expérience en la matière, je m’octroyai  la journée entière du lundi pour me la forger, cette expérience ! On fait des exercices en maths, on en fait en français, on en fait en langues … Pourquoi n’en ferait-on pas pour écrire des lettres d’amour ?
Une lettre d’amour, c’est aussi important qu’un examen de fin de scolarité : si tu la rates, c’est toute ta vie, que tu rates ! Puisque j’ai jusqu’à mercredi dix-sept heures pour poster ma copie définitive, je bénéficie de deux jours entiers pour apprendre !
 
 
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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 00:21

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]

 

 

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Je tends l’oreille vers la porte, et fronce les sourcils :
— Ils ne seraient pas en train de se disputer, en bas, les deux matelots ? je fais.
— Quoi ? réagit immédiatement la commandante du navire.
Je m’efforce de garder la pose encore quelques secondes.
Courage, je me souffle mentalement :
— Ils se battent ? dramatise-t-elle.
Je prends la mine du type terrassé par l’ignorance. Menton tiré en avant, lèvres vers le bas, yeux écarquillés et regard vide.
Ma mère me fixe, incertaine, puis elle bondit en arrière, dévalant les marches deux à deux, comme une maman sanglier dont on serait en train d’égorger les marcassins.

 

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14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 00:21

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]

 

On ne pourrait même pas s’entendre sur notre façon de voir les choses ?
— Elle est sympa … je souffle maladroitement.
Pas de réaction visible. Toujours pas. Elle trouve ça quelconque, en plus, qu’elle soit sympa, ma copine ?
— Elle a toujours les meilleures notes, en français … je laisse échapper.
 

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Il faut que je m’arrête. Je n’ai pas à la brader, après tout ! Marina est à prendre ou à laisser. Celui ou celle qui la laisse ainsi de côté commet une erreur. Inutile de lui énumérer l’incommensurable litanie de tout ce qui n’a pas été perçu à temps !
— Je croyais que tu étais le premier, en français ? se réveille ma mère, le regard dur.
Je soupire.
— C’est une façon de parler. J’ai de meilleures notes en explication de textes et en orthographe, mais ce n’est pas souvent le cas en rédactions … je me défends.
Ma mère semble déshabiller Marina du regard, puis :
— Elle doit lire plus de livres que toi ! décrète-t-elle.

 

 

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13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 00:21

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]


— C’est la prof d’anglais, sur la photo ?
— Oui.
— Elle a vieillie ! fait-elle, horrifiée.
La prof est une ancienne voisine de mes grands parents.
— Je ne l’aurais pas reconnue !
Je ne pipe pas mot. Le meilleur moyen d’arrêter une conversation, c’est de ne pas l’alimenter.
— Je ne connais personne … avoue-t-elle.
Je saute sur l’occasion pour récupérer mon bien :
— Mais si ! je m’exclame. Regarde : c’est Florent, là !
Je tiens le trésor dans mes mains. Plus rien ne peut m’arriver !
 

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— Ah ? C’est Florent ?
— Evidemment ! je dis pour faire au plus court, pour éviter qu’elle me reprenne le trophée des mains.
— Ah, oui ! Tu as raison ! Je ne l’avais pas vu …
Elle scrute attentivement tous les autres en détail, et pointe son doigt sur une tête qui semble lui rappeler de vagues souvenirs :
— Agnès ?
Je vérifie, et confirme. Oui, là, c’est Agnès.
— Et là, ce n’est pas la fille qui est déléguée avec toi ? finit-elle par sortir, comme si elle avait volontairement gardé la meilleure pour la fin.
— C’est Marina, je corrige, en rapprochant mon trésor contre moi.

 

 

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10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 00:21

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]

 

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Nous n’avons aucune communication essentielle, avec mes parents. J’entends par ce terme le fait que certaines communications, entre les êtres, pourraient avoir la particularité de toucher à l’essence même des choses et des personnalités. C’est-à-dire tout le contraire des futilités, de la pluie et du beau temps, si vous préférez. Mais ici, dans cette maison, sous ce toit familial, les sentiments qui se développent en nous, nos idéaux, nos rêves, nos croyances les plus secrètes, tout ça, c’est tabou, voire même vulgaire. Ecrire à une fille pour lui dire que je l’aime, c’est quelque chose de surréaliste, pour mes parents ! Ça ne regarde que moi ! Eux, ce qui les intéresse, c’est de savoir si j’ai obtenu une bonne note à la dernière interrogation de la semaine, si les professeurs sont contents de moi, et donc s’ils peuvent, eux, en temps que parents, être oui ou non fiers de moi.
— Tu révises les maths ? demande-t-elle.
La curiosité de la plupart des parents de cette génération se limite là. Quand ce n’est pas le cas, il n’y a pas de juste milieu : les mères deviennent carrément intrusives.
Je préfère d’ailleurs largement ma situation.
— Entre autres … je fais sans lever la tête.
Si je lève la tête, c’est fichu, elle s’installe sur le lit et entame une longue discussion sur l’orientation que je vais devoir choisir pour la classe de Seconde.
— Ah ? C’est ta photo de classe de cette année ?
Mince ! La photo dédicacée par toute la classe … Elle est restée grande ouverte sur celle que j’aime comme un fou.
 

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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 00:21

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]

On ne peut donc pas être tranquille deux minutes, dans cette maison ? On ne peut donc pas se donner l’impression d’avoir le vent en poulpe, taquiner l’humeur des femmes, en récolter leur sensibilité, leur féminité, leurs réactions ? On ne peut donc pas s’offrir un peu de répit au quotidien, de la rêverie aux dimanches à la con ? Quand je parle de cet amour qui cogne, comme ça, aux parois de mes veines, de ces impatiences amoureuses qui me liquéfient la mouvance, moi, ça me ravive la raison, ça me tournicote la joie de vivre, il faut me laisser tranquille, nom d’un prépubère ! Du haut de mes petites boutades frêles et hésitantes, je me prendrais presque pour un vieux capitaine au long cours. Un vieux routier de la récolte amoureuse !
— Charliiiiiiiie ?
Bah.
De toute façon, elle est nulle, cette lettre. Je la jette à la corbeille.
Je ne sais pas dire je t’aime, moi. Quand je dis aux filles que je les aime, elles n’ont jamais pu savoir si j’étais sérieux ou pas.

 

 

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