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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 12:09
Si bloguer est ingrat, corriger un manuscrit pour le rendre publiable relève du sacerdoce. Car non seulement il faut être à l’affût de toutes les tournures malencontreuses, mais il faut aussi parfois accepter de tailler sans scrupule dans le bloc, et ce, malgré les heures passées et tout le plaisir procuré.
Parce que mon premier roman est trop long.
Espérer être publié est déjà une belle preuve de naïveté, mais publier un bloc de papier d’environ 600 pages hors illustration est tout bonnement de la folie !

Comment faire ? Que faire et à qui demander de l’aide ?

Après avoir lâchement négligé ma présence sur le web pendant quelques mois, il me faut accepter l’idée que continuer à travailler dans ma tour d’ivoire comme je le fais n’est pas souhaitable.
En effet, que deviendront tous ces efforts quotidiens passés, lorsque le nombre de visiteurs aura chuté jusqu’au point de réduire l’électrocardiogramme de ces Impatiences au calme plat ?

Déjà, le nombre de visites a été réduit de deux tiers.

Ah, bravo ! Quelle ténacité ! Quel succès ! Des jours et des nuits de travail, de labeur, de persévérance pour… ça ?
Remarquez que je ne vous jette pas la pierre. Moi-même, fidèle visiteur de mes home-pages, ne m’y connecte désormais pratiquement plus !
Pas de nouvel article… Pas de nouvelles… Pas de photos… Pas de révélations…

Charlie et Marina se seraient-ils fait la malle ?

Eh bien non. Croyez-le si vous voulez, mais Charlie et Marina me squattent toujours la pensée et la stratégie !

Aussi, j’ai décidé de prolonger la vie de ce blog en vous livrant la suite des Impatiences.

Un tome II avant l’heure, si vous préférez.
Un tome II livré brut de décoffrage, qui sera orienté un peu plus sur l’adolescence, côté amitié…
Pour le moment, je ne sais pas encore à quel rythme je vais pouvoir vous fournir les épisodes, mais chose promise, chose dûe.

Que les nouveaux visiteurs affluent !

Charlie revient !




Charlie lache les ballons !

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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 21:38

Charlie Bregman et Zorro ne feraient-ils donc qu'un ?

Lorsque j'ai commencé à écrire, j'avais 13 ans. Je cachais mes nouvelles en cours sous le bureau dès que j'entendais arriver ma mère.

A 15 ans, j'ai tenu quelques notes, que l'on pourrait de qualifier de journal intime mais il ne faut pas le dire trop fort, parce que ça fait quand même vachement féminin, ça, de tenir un journal intime. D'ailleurs, corrigeons cela sans plus attendre : ce n'était pas un journal intime ; c'était un journal de bord ! Un journal de capitaine, en quelque sorte, et puis surtout un collecteur d'idées pour les Impatiences amoureuses.

Je le planquais aussi, celui-ci. Dans le tiroir de mon bureau. Ou plutôt : SOUS le tiroir de mon bureau, avec un gros scotch, à côté du revolver en plastique chargé six pétards.

A 18 ans, comme j'étais étudiant et que je vivais seul, je n'avais pas trop de problèmes d'intimité. J'écrivais jour et nuit, n'importe où, dans n'importe quelle pièce. Je me demande d'ailleurs si certaines pages sans intérêt n'ont pas été écrites directement depuis les toilettes...

A 22 ans, j'étais à l'armée. Au début, c'était très dur de pouvoir prendre des notes, d'autant plus que mon sergent m'avait à l'oeil. Il n'empêche que c'est là-bas que j'ai terminé l'écriture de mon premier roman.
Une vraie merde. Un inédit. Un inclassable.
Un bloc de mots aussi dur qu’une tablette de Moïse. Premier commandement : tu feras un plan de ton ouvrage, avant de t’y jeter dedans corps et âme !

A 24 ans, je me suis replongé dans l'histoire de mes 15 ans et j'ai écrit les Impatiences amoureuses version 1. Ma femme est arrivée dans ma vie (ou revenue, pour être plus juste, mais c’est une longue histoire) et j'ai continué à planquer mes écrits, jusqu'au jour où je lui ai dit « ok, c'est bon, j'abdique, il faut que je t'avoue que j'ai une grrrrrosse tare : j'écris ! »
J'ai eu de la chance : elle est restée, et sans ultimatum de sa part.
Sainte femme ! Elle ne savait pas ce à quoi elle s'exposait !

A 27 ans, la version BETA des Impatiences amoureuses tient à peu près la route. Du moins, c'est ce que je croyais.
Je l'envoie à un éditeur, qui fait passer l'ouvrage en comité de lecture, et puis, bing sur la tête, je reçois une lettre qui dit que désolé Monsieur, vous n'êtes pas Balzac, vous n'êtes pas Beigbedder, vous n'êtes visiblement pas quelqu'un de très connu et nous avons des impératifs très durs au sujet de nos collections. En clair, vous ne convenez pas, mais alors pas du tout !
Zut.

A 30 ans, j'ai ma première fille. Ça occupe beaucoup un écrivain, ça, le fait d'avoir un bébé. Ça occupe les nuits et ça repose le stylo. Très bien, mais il n'empêche que je persiste et je réfléchis à une version plus approfondie des Impatiences.
L'heure tourne.

A 32 ans, je découvre le net.
Ma fille fait largement ses nuits : c’est maintenant au tour d’Internet de me rendre insomniaque.
C'est le début de la décadence physique, psychique et profonde. Il s'en est fallu de peu pour que je ne décède pas de manque de sommeil.
Jour : dessinateur en architecture.
Nuit : écriture, blog de Charlie, blog des Impatiences…

Dormir, c’est quoi, déjà ?

A 33 ans, j'ai ma seconde fille. Ma femme passe en job de nuit pour s'occuper des filles le jour, et
le bébé s'avère être une pure rebelle du sommeil canalisé. Dormir devient alors pour nous une véritable mission impossible !
Donc... j'écris encore plus (autant rentabiliser, entre deux pleurs, non ?!)

A 34 ans... Ah, ben non, ça s'arrête là. Pour le moment, j'en suis encore au chemin de croix. 33 ans. Aïïïe ! Tu les sens passer ? Non ? Pas encore ? Tiens ! Un coup de fouet !... Qu'on lui rajoute deux kilos de chaque côté de la croix ! Allez ! Debout ! Avance !


Bon. Je l'ai bien cherché. Mea culpa.
Demain, je vais me faire manipuler la vésicule biliaire.
Il paraît que ce serait à cause d'elle que j’ai de la bile dans le sang.

Je me fais un sang d’encre !
Si on m'enlève l'encre que j'ai dans le sang, qu'est-ce que je vais devenir, moi ?!

Les Impatiences amoureuses, version "mise en ligne sur le blog" sont actuellement au stade d'ultime perfectionnement.
Chaque jour, entre midi et deux, je m'éclipse de mon lieu de travail pour m'atteler à la tâche.

Toujours incognito. Toujours en cachette. Toujours derrière le masque de celui qui n’a rien à dire et rien à faire et rien à vivre et rien à ajouter.

Charlie Bregman n'existe que là.
Que sur cet internet.
Et entre nous soit dit : c'est comme si je n'existais en réalité qu'ici moi aussi !




Extrait du premier chapitre des Impatiences amoureuses :



Mais la classe de troisième ? Rappelez-vous ! La troisième du collège !
N’était-elle pas merveilleuse, cette année-là ?
Mais si, voyons ! Quinze ans : le bel âge ! Les premiers regards indécents des filles, les premiers sourires béats des garçons ! La poitrine qui commence à pointer et le French kiss qui vous démange ! L’intuition caudale qui vous prend le commandement, les doigts qui veulent tout explorer et tout toucher, l’acné qui se fait exploratrice exclusive du continent nasal, les bagues de l’orthodontiste qui vous squattent toutes les dents, les pantalons trop courts ou bien les pantalons trop longs, la démarche les pieds en dedans, le cartable de dix kilos sur les épaules, les bras qui pendouillent maladroitement de part et d’autre du corps qui se balance et qui se voûte, les oreilles toutes rouges à la moindre remarque, la peau toute blanche au moindre effort, le sourire tout jaune quand il n’y a rien d’autre à répondre, les poils qui commencent à suinter sous les bras, les premières odeurs acides et peu valorisantes qui s’en manifestent…
Le réveil des chimpanzés !






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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 00:00



le podcast des Impatiences amoureuses



Un article avait été publié, en guise d'inauguration de la nouvelle année, mettant en premier plan un fichier audio... qui n'était plus disponible, suite à un choix de formule gratuite chez l'hébergeur, depuis la fin du mois de janvier.

C'est désormais chose RE-PA-REE !

Un site tout neuf et formidable (comme tous les sites tout neufs dont on ne connaît pas encore tous les défauts) propose d'héberger des podcasts : n'hésitez donc pas à vous abonner au podcast de Bregman, plus précisément intitulé LA PUNITION DE BREGMAN !

Qu'est-ce qu'un podcast ?

Ben... Disons, pour simplifier, qu'il s'agit d'un fichier audio qui, s'il est poussé à l'extrême, peut devenir une radio.

Les mises à jour seront irrégulières, et sans doute très espacées.

DONC, je vous le répète : je vous incite fortement à vous abonner au podcast, ou encore à la newsletter de ce blog.


Et pour les petits malins qui croient que 1989 est très loin, voilà une chanson "presque" douce qui leur rappellera des souvenirs sans doute encore tout frais, tellement que ça passait sur les ondes à ce moment-là !










 Et pour ceux qui croient à la mouche qui pète :
je ne suis pas Brad Pitt Deuchfalh !
(et on n'est plus le 1er avril non plus)



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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 21:23

 






Je suis Brad Pitt Deuchfalh.
L’éditrice m’a demandé comment s’était passé le voyage et si j’étais déjà venu à Paris, elle m’a demandé si je désirais un petit café, et elle m’a invité à m’asseoir dans une chaise de Philippe Starck que je rêve d’avoir chez moi le jour où j’aurai la maison qui ira avec.
Une fois les diverses politesses écoulées, elle s’est assise de l’autre côté du bureau et j’ai enfin pu profiter d’un décolleté à m’en faire dégouliner le café sur la chemise toute neuve qui m’avait d’ailleurs coûté les yeux de la tête.

Première défaite.

— Nous avons lu votre tapuscrit avec beaucoup d’attention, commence-t-elle en me fixant droit dans les yeux comme une directrice d’agence qui débuterait un entretien d’embauche.
— Votre quoi ? je demande, pour ne pas me laisser enfermer dans le stress.
— Tapuscrit. C’est ainsi que l’on appelle un manuscrit qui a été tapé à la machine.
— Ah ! Moi, vous savez… Je tape à l’ordinateur…
— Bien sûr ! C’est un tapuscrit aussi ! s’exclame-t-elle. Vous n’aviez encore jamais entendu ce mot ?
— Oh ! Moi, vous savez, les nouveaux mots… Déjà que je ne connais pas les anciens… je préfère les créer moi-même, les néologismes, vous savez ?
— Un « tapuscrit » n’est pas un néologisme ! C’est un nouveau mot, qui a été créé pour répondre à la réalité actuelle du monde de l’édition.
— Alors on peut dire que mes néologismes, dont nous avons parlé par mail, sont des nouveaux mots, non ? dis-je, taquin.
Ses yeux se baissent sous mon regard, pour la première fois de notre entrevue. Première défaite : effacée.

Elle a l’air embêtée. Ou peut-être agacée. Oui, c’est ça, c’est de l’agacement :
— Dans le milieu littéraire, nous n’aimons pas beaucoup les néologismes. Il n’en demeure pas moins qu’ils peuvent parfois apporter une petite bouffée d’oxygène à la langue française, mais cela reste plutôt rare et, le plus souvent, ils trahissent plutôt un manque de vocabulaire de la part de celui qui en revendique la paternité…
Mes néologismes créés par dizaines n’ont pas fini de me porter préjudice.

Première attaque directe, de la part du camp adverse.

— Je manque de vocabulaire, c’est ça ? Vous trouvez que
les Impatiences amoureuses manquent de vocabulaire ? Mais croyez-vous que les ados des collèges parlent comme dans vos livres ? Croyez-vous qu’ils ont la phrase alambiquée et les tournures qui partent en vrilles, qu’ils écrivent comme des philosophes et se masturbent l’expression comme la plupart de vos intellectuels ? Allons, allons ! C’est un livre sur les ados, un livre écrit de l’intérieur, au cœur même d’un Charlie qui n’est qu’un ado : vous n’allez tout de même pas me demander de le réécrire en style bon chic bon genre, non ? Vous croyez que je ne maîtrise pas suffisamment la langue française ?

Première attaque contrée. Ouf !
Charlie Bregman a peut-être encore une chance d’exister au grand jour !

Elle semble embarassée :
— Si, si ! Votre tapuscrit comporte de belles trouvailles…
Et la voilà qui part dans un monologue d’au moins cinq minutes, que j’écoute patiemment, sans interruption, en bon « nouvel auteur éditable » que je suis. La pièce est très spacieuse, lumineuse et le mobilier a dû faire l’objet d’une intervention de la part d’un architecte d’intérieur, à coup sûr. Derrière elle, un mur rideau s’ouvre sur la Seine et, plus loin, au-dessus des toits de Paris, la tour Eiffel. Sur le mur, un cadre immense affiche fièrement le portrait du fondateur de la Maison. Sur les étagères de la bibliothèque, prônent des ouvrages dédicacés par les plus grands auteurs de la langue française, ainsi que des stylos qui leur ont sans doute appartenu à un moment donné…

Puis mes yeux s’arrêtent sur cette grosse boîte à cigares, que je n’ai pas encore eu le privilège de voir s’ouvrir.

L’éditrice continue son discours, qu’elle a dû préparer avec le plus grande rigueur.
Le comité s’est prononcé favorable à une publication et elle ne fait qu’en restituer les réserves cependant émises. Il faudrait d’abord fermer le blog, ou en tout cas retirer l’intégralité du texte, car il faut bien comprendre que si la lecture est possible sur le net, beaucoup de gens n’achèteront pas le livre. On pourrait le garder comme moyen de promotion, et l’utiliser davantage comme blog, sur lequel l’auteur pourrait interagir avec les commentaires des lecteurs… Pour une édition illustrée, en couleur, qui plus est, ça reste difficilement concevable dans un premier temps. Cela coûterait trop cher. Et puis, surtout, l’idéal serait de diminuer la taille du texte… au moins de moitié.

Se taire et feindre la politesse était une très mauvaise tactique : la belle en aura profité pour me lapider sans prendre de gants !

— Vous comprenez que vous n’êtes pas connu, dans le milieu de la littérature ! Personne ne connaît Charlie Bregman. Pour un éditeur, lancer un nouvel auteur s’apparente à un simple pari, et parfois même à de la pure folie ! Vous avez beau avoir quelques centaines de visiteurs réguliers, chaque jour, sur vos sites, vous en bénéficiez d’aucune autre notoriété contre laquelle on pourrait venir s’appuyer…

C’est à ce moment précis que mes yeux se sont posés sur les éphémérides de son bureau.
J’ai vu « 1er Avril », en gras, et j’ai aussitôt flairé le gros poisson. Je n’ai pas pu m’empêcher de me jeter à l’eau :
— Je suis Brad Pitt Deuchfalh.

Elle m’a regardé différemment. Scruté de partout. On aurait dit qu’elle me cherchait le bouton d’acné qui ne lui avait pas sauté aux yeux.
— Vous êtes Brad Pitt Deuchfalh… l’auteur de la vie rocambolesque et insignifiante de Brad Pitt Deuchfalh ?
J’ai acquiescé :
— Je suis
Brad Pitt Deuchfalh. LE Brad Pitt Deuchfalh que toute la blogosphère connaît. Et pour vous rassurer, les Impatiences amoureuses ne seront donc pas le premier roman que je publierai en version papier !

Elle a marqué un petit moment de pause, puis, ne pouvant plus contenir ce sourire énorme qui lui rajeunissait tout le visage, elle a ouvert la grande boîte de bois précieux que je lorgnais depuis déjà un bon moment, et elle a dit :
— Vous désirez un cigare ?



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21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 21:28
Qu'a fait D.K. ? (cafe deca !)
Corriger un manuscrit est sans doute une des pires choses à faire lorsque l’on souhaite devenir un écrivain à part entière. L’ampleur de la tâche dépasse tout ce qu’il est possible d’imaginer. Moi-même, ayant déjà vécu cela il y a quelques années lors de l’écriture d’un premier roman bon à jeter à la poubelle, avait sous-estimé le poids du fardeau.

Mais comme le dit l’adage, fais le premier pas… et le ciel t’aidera !
Et sur internet, le ciel ne tarde pas à se manifester. Il suffit d'un ange en ligne, et hop, sans savoir pourquoi, vous recevez un mail qui, au début, vous réveille la méfiance plus que la liesse.

Le 3 février dernier, je reçois donc un mail de quelqu’un que je ne connais pas, et qui se propose de me corriger gratuitement toute l’orthotypographie du roman (l’orthographe, la syntaxe, les règles de typo, et aussi les grandes incohérences, si grandes incohérences il y a).
Comme je n’ai plus quinze ans et que si je perds mes cheveux, c’est plutôt que je suis d’un tempérament soucieux (je sais, c’est un cliché, mais il ne fonctionne pas mal, me concernant !), j’ai tout de suite des doutes sur la proposition. Mais après quelques vérifications de base, je sais qu’il ne s’agit pas là d’une plaisanterie de mauvais goût, et je décide d’accueillir le cadeau à bras grands ouverts.

Mardi soir. 19 février 2008.

Le verdict tombe, et le manuscrit me revient tout relu et tout corrigé, comme par magie.
Du fluo jaune partout à toutes les pages (j’ai l’impression de me retrouver à l’école, mais en bien plus mauvais !) et des remarques de la toute première importance concernant le fond global du texte.

Bref. Tout ça pour dire que sur internet, nous sommes vraiment dans un autre monde, et qu’il y a des personnes qui méritent vraiment qu’on leur dise un grand merci.

MERCI DELPHINE !

J’ai maintenant encore beaucoup de travail pour faire « quelque chose » des Impatiences amoureuses, mais c’est grâce à des personnes comme toi qu’on se sent tout reboosté !

Charlie.


P.S.  J’en profite pour remercier une nouvelle fois mon dessinateur préféré : MERCI JEPEH !




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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 22:59

 

Après l'effort ... plus d'effort ?



Cher visiteur égaré,

Tu croyais découvrir un nouveau monde au bout du clic, et te voilà égaré sur une île presque désertique.
"Presque", car si tu t'y attardes un peu, sur cette île, tu seras étonné d'y découvrir quelques vestiges d'une vie passée. Avec un peu de curiosité, tu découvriras sans doute les personnages de Charlie et Marina, et avec un peu de chance, tu les trouveras peut-être bien sympathiques ...

Si tel est le cas, cette île deviendra ton petit domaine secret et privilégié pendant tout le temps que durera ta lecture. Un conseil : profites-en bien !



Pour les autres, les habitués, je veux dire ceux qui sont morts ici, ou ceux qui y ont survécu et qui sont redevenus des visiteurs à l'état sauvage, ou ceux qui reviennent ici en pélerinage régulier, à la nage ou en canoë, je voudrais donner un signe de vie.

Lorsque j'ai mis un mot "faim" à l'histoire des impatiences, je me suis demandé comment je pourrais occuper l'espace dédié à "l'après des impatiences" :
- vous faire part de toutes mes corrections du manuscrit ? Mouaip, bof : ça fait un peu trop sérieux à mon goût, et puis après tout, seul le résultat compte, non ?
- vous parler des copains de Charlie, avec des petits épisodes sympas à la Brad Pitt Deuchfalh ? Mouais. Sauf que j'ai peur que ça fasse trop Brad Pitt Deuchfalh, cette idée.
- vous offrir une rubrique "révise ton brevet avec Charlie" ? ah ah ! Vous en avez de bonnes : l'île, en plus d'être déserte, va être tout bonnement rayée de la carte par grand tremblement de terre Overblog tout puissant !
- euh ... (je sèche)

Qu'est-ce que vous voulez, vous, au juste ?
Qu'est-ce que TOI y'en a vouloir à moi ?!!

Laisse ton idée, ta proposition, ton illumination ! Poste un commentaire là-dessous, ça t'obligera à poser des miettes de sandwich sur ton clavier pendant ta pause déjeuner, ou alors envoie-moi un mail à charliebregman[areuh base]gmail.com.


De mon côté, les dernières corrections du manuscrit sont terminées. Je vous tiens au courant de ses heures et lieux de sortie hors de mon chevet !

@ bientôt ! (et n'oubliez pas d'aller voir JEPEH, ou écouter GAELLE)


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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 23:34

epis01.jpg

Monsieur Antoine a dit merci, c’est fini, on ramasse les copies. Il a commencé à circuler dans l’allée d’Emilie, il a dit allez stop, j’ai dit que c’était fini, il a tapé deux fois sur le pupitre de Marylou, vous en faites trop, Marylou, vous voulez toujours trop en faire et vous me rendez toujours un devoir bourré de fautes d’orthographe alors pas la peine d’en rajouter, je vais être encore obligé de m’énerver après vos anciens professeurs, il a continué par l’allée du milieu, Marina lui a tendu sa copie en lui adressant un sourire plein de minauderie, il a baissé les yeux, il les a relevés sur Jacky qui se pourléchait les babines de pouvoir tartiner une feuille de plus discretos, allez hop, c’est fini le grand coureur, la ligne d’arrivée est derrière vous, il a réveillé Claudius en lui demandant s’il se souvenait avoir rêvé d’un devoir à lui rendre, et puis il s’est attaqué à notre rangée et hop hop hop, merci merci merci, il s'est retrouvé pile poil devant moi :
— Charlie Bregman ?
J’ai farfouillé dans mon cartable, sous le pupitre, vérifié qu’il n’y avait pas de feuille volante quelque part par terre, j’ai exigé de Florent qu’il me montre les poils de son torse, ah oui, tu as raison, elle n’est pas là, j’ai soulevé ma trousse, me suis levé, regardé sur ma chaise, je me suis secoué les fringues comme un prunier …
— Alors ?
— Ben … Je ne retrouve pas ma copie, Monsieur !
— Vous ne retrouvez pas votre copie ?
— Je cherche, je cherche, je cherche, mais pour l’instant, je ne trouve rien …
Toute la classe s’est mise à ricaner. Ils s’en moquent, eux, de ma copie : ils ont déjà tous rendu la leur …
— Vous rappelez-vous au moins avoir traité le sujet ?
— Je n’ai traité personne de voleur, Monsieur, je me suis défendu.
— Non : le sujet ! Le sujet du devoir ! Le thème ! L’énoncé, si vous préférez … ça vous dit quelque chose, ou préférez-vous que j’emploie le mot « problème » ?
Pour y avoir un problème, il y a un problème. Je ne retrouve pas mon devoir et je n’ai rien à lui rendre.
— Bon, allez, ça suffit ! il s’énerva alors tout-à-coup. Donnez-moi les dessins de votre ami Jepeh, et ça fera bien …

Merci Jepeh. Tu me sauves la mise.
Bientôt un mois d’absence sur ce blog, toujours rien à publier … Vous me croyez, au moins, si je vous dis que mes corrections avancent ?

Si, si. Elles avancent.
La preuve, j’ai déjà dû me racheter deux stylos rouges !


 
 
 
 

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18 mai 2006 4 18 /05 /mai /2006 22:00

 

carnet-correspondance.jpg

 

Au collège, il y avait un truc génial : le carnet de correspondance. C'était un carnet en couleur, avec une couverture cartonnée sur laquelle il fallait mettre sa photo, et des feuilles détachables à l'intérieur, pour quand on était absent.

Les profs y inscrivaient la moyenne du trimestre, ainsi que leur appréciation : "peut mieux faire", "n'est décidément pas fait pour le sport", "ne fournit aucun effort manifeste", etc.

C'était bien, le carnet de correspondance.

annuaire gratuit

D'autant plus que moi, j'étais délégué de la classe. Alors, parfois, je les avais tous avec moi et je pouvais les feuilleter autant que je voulais.

 

C'est comme ça que je pouvais tout savoir de mes petites préférées : leur date de naissance, leur deuxième et parfois troisième prénom, la date de leurs règles douloureuses ...

 

Maintenant que je suis sur over-blog, que j'ai l'impression de retourner au collège rien qu'en écrivant ces quelques misérables mots, je me rends compte que ce n'est plus les jours d'absence, qui importent, mais les jours de présence !

Sur le web, il faut signer un peu partout son avis de passage, sa feuille de présence, son adhésion au club du popotin et de la mise en ligne ...

Ces feuilles de présence, ce sont des annuaires de référencement. Sans eux, aucune note ne pourra m'être attribuée ! Vous rendez-vous compte ? Je quitte l'école à l'âge de vingt-deux ans parce que je ne supporte plus le fait de devoir être sans cesse évalué, et voilà que j'y retourne !

Triste vie ! Triste recommencement !

annuaire gratuit

En fait, on a beau être fier de soi, c'est encore au travers le regard de l'autre que l'on existe le plus.

 

Donc, ci-dessous, les avis de passage de Charlie Bregman, jeune élève en référencement :)

 

 

 

referencement gratuit 

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Annuaire tout ce qu'il vous faut
http://toutsequivousfaut.myblox.fr/

 

 

 

Annuaire gratuit Compare le Net

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