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Heures de colle

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3 novembre 2006 5 03 /11 /novembre /2006 00:20

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]

— Hé ! Tu as un problème, mec ? lui répond le plus solide des deux gaillards qui s’est retrouvé, malgré sa corpulence de maçon déménageur, affecté à l’entretien des fleurs.
Ça va dégénérer.
Vous voyez ? Qu’est-ce que je vous disais ? Il faut toujours se taire, à propos de sa vie privée ! Si je n’avais rien dit à Jules, à propos de mon rendez-vous avec Marina, ces types-là ne se seraient même pas rendus compte de leurs existences respectives !
Heureusement, le feu passe au vert, et au vu de la file de voitures arrêtées derrière la sienne, le chauffeur de la Mini se contente d’une insulte courante de premier prix, et d’un doigt, ma foi, fort significatif, dressé bien haut à l’intention de ces deux accolés.
 
Je ne pensais pas que l’on puisse en arriver à se battre pour des idées sur l’amour, moi.
 

 

 

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2 novembre 2006 4 02 /11 /novembre /2006 00:20

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]

 

 

— Les femmes, il faut leur offrir des fleurs ! Si tu ne leur offres pas de fleurs, petit, tu n’as aucune chance avec elles !
 
 

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— N’écoutez pas cet Aldo Maccione des bacs à sable, bande de jeunes ! A part sa mère et ses petites sœurs, il n’a jamais connu de vraies femmes ! nous lance un autre cantonnier.
— Et puis, le coup des fleurs, ça ne marche pas toujours ! continue le type de la Mini. Certaines femmes, maintenant, préfèrent des hommes plus audacieux, avec des stratagèmes qui leur tournent un peu moins autour avec cet air de ne pas vouloir y toucher !
— C’est qui, celui d’entre vous qui s’est pris un lapin ? intervient le deuxième employé municipal.
— C’est moi … je réponds.
— C’est rien, mon gars ! Les lapins, c’est ce qui forge les vrais chasseurs !

 


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1 novembre 2006 3 01 /11 /novembre /2006 00:20

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]

 
 
 

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Quand quelque chose d’important doit avoir lieu au beau milieu de ta vie, il faut toujours savoir le garder pour toi. Quand est-ce que j’aurai enfin compris cela ? Le goût du secret, c’est la première des précautions qui tiennent la route, en matière de vie privée. Quand personne ne connaît tes projets, personne ne peut se moquer de ce qui t’arrive, au cas où tout ne se déroule pas comme tu l’espérais, et personne ne peut te saper le moral quand il est déjà un peu bas.
Les choses importantes, quand ça foire, ça fait suffisamment mal au bide pour ne pas laisser de possibilité aux autres de te renfoncer le couteau dans la plaie. Les autres, ils ne peuvent pas s’en empêcher, ça, de te mettre en face de tes échecs, de tes lacunes, de l’absurdité de tes idéaux. De tes rêves trop grands pour toi, de tes mondes trop loin et de tes étoiles inaccessibles.
Ils ne savent pas forcément que seul le rêve permet de franchir d’infranchissables obstacles, seule l’innocence soulève d’immuables fatalités, seul l’aveuglement met en lumière d’invisibles trajectoires !

 

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31 octobre 2006 2 31 /10 /octobre /2006 00:20

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]

 
 

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Un cageot, c’est un boudin, un laideron. Une « mocheture », si vous préférez. Une nana que personne ne veut, tellement qu’elle est laide :
— Ce n’est peut-être pas un cageot, mais ce n’est pas un canon, non plus, tu ne crois pas ?
Il n’y a rien à redire là-dessus. Agnès fait partie de la quelconquerie la plus fadasse que l’on puisse croiser. Ce genre de créature qui peut habiter à côté de chez toi pendant des années avant que tu ne te rendes compte qu’elle existe. La seule italienne au monde à ne pas avoir du sex-appeal dans le regard !
— Et puis, il y a autre chose, plus essentiel : je ne peux pas sortir avec une fille si je pense à une autre ! je leur rappelle. Or, c’est à Marina, que je pense, moi !
C’est vrai ça, que je n’arrête pas de penser à Marina. Je pense à elle jour et nuit. Nuit et jour. Jour et nuit. Et ainsi de suite.
Sauf qu’il n’y a pas de suite, et c’est bien ce qui me désespère ! Il faut que j’attende la rentrée, la fin de son séjour chez son père la première semaine, et le retour de son voyage en Espagne durant la deuxième semaine !
— Elle a l’air chiante, quand même, fait Bernard.
— Qui ça, Marina ?

 

 

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30 octobre 2006 1 30 /10 /octobre /2006 00:20

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]
 

 

Mon père est comme ça. Quand il se lève, le matin, et qu’il ne sait pas quoi acheter, il va voir un agent immobilier, il lui dit bonjour monsieur l’agent immobilier, je cherche un appartement pas cher. L’agent immobilier lui demande dans quelle fourchette de prix. Mon père répète « pas cher », ce à quoi l’agent lui dit que ça ne veut rien dire, pas cher. Alors mon père s’énerve et lui fait comprendre que s’il n’a pas de produit pas cher dans son boui-boui, autant qu’il le dise tout de suite, on gagnera du temps, alors le monsieur de l’agence immobilière change tout de suite de ton, et il lui propose des produits vraiment pas chers, à mon père, et mon père, lui, il est tellement content qu’il signe illico presto la vente, et voilà. Il a acheté un nouvel appartement.
Pas cher.

 

 
 
 

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27 octobre 2006 5 27 /10 /octobre /2006 00:19

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]

 

La nuit, quand Bregman tombe d’une falaise, il se transforme en oiseau ! Quand un loup lui court après, il se dit que ce serait bien mieux que ce loup ne soit qu’un chien, alors Bregman s’arrête de courir, il se retourne, et il dit au chien « retourne dans ta niche, sale cabot ! » et le chien retourne dans sa niche, sale cabot.
Des fois, le propriétaire du chien sort de chez lui avec un fusil, et tire à vue sur Bregman, mais Bregman, il ne meurt pas, parce qu’il est invincible, et il sait qu’il est dans un rêve, et aussi qu’il n’a pas fini de digérer le monoxyde de trouille de sa banane qu’il a encore avalée par les deux bouts, et même que s’il l’avait déjà digéré, le monoxyde de trouille, le vilain propriétaire ne la ramènerait pas comme ça, sa carabine à fléchettes ventouses, et ça ferait longtemps qu’il se serait barricadé chez lui de peur que le Bregman en colère ne vienne chez lui pour tout casser, la télé et les bibelots, les assiettes et la verrière, la voiture et la devanture, et peut-être même aussi la porte des toilettes, parce que c’est toujours pénible, d’avoir une porte des toilettes défoncée. On est toujours obligé de l’enlever, et après, on ne peut plus aller déposer la commission.
Ça peut rendre les gens dingues, de ne pas pouvoir déposer leur commission, il paraît.
Et le monoxyde de trouille, à côté, il peut aller se rhabiller.
 
 

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26 octobre 2006 4 26 /10 /octobre /2006 00:19

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]

— Evidemment, que je te pardonne …
Un truc tellement nul, que ça a dû me faire rougir, tellement cette phrase était aux antipodes de ce que j’aurais dû dire si je n’avais pas eu la timidité de le dire !
Bravo, Bregman ! Continue comme ça ! Si tu veux être à la merci des femmes …
J’ai envie de remonter le temps dix secondes en arrière, de me censurer la débilité et de me bâillonner la mièvrerie. Quel idiot ! Et pourquoi pas lui proposer mon vélo, mon carnet de notes et mon compte en banque, pendant que j’y suis ?
 

 

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Ça me rend fou, d’être aussi con. C’est quoi ? C’est génétique ? C’est inné ? Ou bien c’est de l’acquis ? Qu’est-ce qui a bien pu me rendre aussi aimable envers les femmes ?
Le manque de femmes ?

 

 

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25 octobre 2006 3 25 /10 /octobre /2006 00:19

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]

 

 

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Mon amour avec Marina, que j’avais immédiatement visualisé aussi solide et prestigieux qu’un Titanic, venait de heurter l’iceberg de la plus terrible des hypothèses : Marina ne m’aimait peut-être pas.
 
Mon père me fit remarquer que nous étions au dessert, et qu’un peu de tarte aux pommes n’avait jamais fait de mal au moindre estomac, aussi contrarié pouvait-il être.
— Il n’est pas contrarié : il a mal au ventre ! s’empressa de corriger ma mère.
Mais l’intuition paternelle avait tapé juste. Je somatisais déjà à mort.
 
Je quittai la cuisine sans plus tarder, me changeai en deux temps trois mouvements en pyjama, et m’enfermai dans le plus grand silence, dans l’obscurité affreuse d’une chambre qui ne m’avait jamais paru aussi sordide.
Je me glissai dans la froideur désertique de mes épais draps froids, et fondis secrètement en larmes jusqu’à ce que la houle de mes idéaux se décidât enfin à prendre conscience de son naufrage. Là, sur l’île déserte de mon oreiller à l’effigie d’un Phileas Fogg du Tour du Monde en Quatre-vingts Jours, calme et inébranlable et ne perdant jamais son sang-froid, je sombrai enfin dans le plus profond et précieux des sommeils.

 

 

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24 octobre 2006 2 24 /10 /octobre /2006 00:19

 

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]
 
 

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Chaque porte qui s’ouvrait, de n’importe quel bâtiment aux alentours, était devenue l’occasion d’une authentique décharge électrique, destinée à me raviver un cœur qui, ma foi, s’il avait été un navire, aurait dû depuis longtemps émettre un SOS à qui voudrait bien l’entendre, et jeter ses chaloupes de sauvetage à la mer ! Chaque silhouette apparaissant à un coin ou l’autre de mon angle de vue me dupa dix ou vingt fois, tant mon obstination refusait d’analyser cette donnée visuelle comme une vulgaire représentation d’un être qui n’avait rien à faire au sein de ma vie. Plusieurs fois, on me salua de loin ; mais ce n’était pas pour moi. Plusieurs fois, le concierge du collège, vieux et chauve, m’apparut, en l’espace d’une demi seconde, sous les traits de ma jeune et belle Marina !
Tous mes sens m’escroquaient l’impatience, chacun de mes gestes me trahissait : j’attendais Marina, et elle ne venait pas.
Même un maudit pigeon réussit à me berner plus d’une fois.
 
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22 octobre 2006 7 22 /10 /octobre /2006 23:51

[Extrait de l'épisode - la version intégrale était disponible jusqu'en début 2011]


Mieux que les petits « tic tic tique » du petit morse. Mieux que la lampe torche des Cat’s Eyes qui s’allume et s’éteint dans la nuit. Mieux que le scintillement de l’étoile filante qui t’adresse enfin son clin d’œil.
Mieux que les nuages du calumet de la paix des petits indiens, et mieux que la lumière du phare d’Alexandrie : Marina se lance dans le mime Marceau !
 

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Pouce levé.
Super ? Elle trouve le cours « super » ?
De l’index, elle me trace des petits ronds au-dessus de son poignet. Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ? Elle me demande si j’ai l’heure ? Super, ma montre ?
Allons ! Bregman ! Un peu de concentration !
« Toi et moi, on se voit à une heure ? »

 

 

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